La Lune rouge et les croyances populaires au Maroc : entre traditions, superstitions et rituels

Au Maroc, la Lune est bien plus qu’un astre. Symbole sacré dans la mythologie amazighe (Ayyur), repère du calendrier religieux musulman et objet de rituels comme la prière du khousouf, elle reste profondément liée à la culture marocaine. L’éclipse actuelle de la Lune rouge réactive cet héritage : les croyances populaires évoquent des symptômes ressentis par les enfants Zuhri, tandis que sur les réseaux sociaux, des praticiens de la roqya partagent des conseils spirituels pour se protéger. Entre science, religion et superstitions, la Lune rouge illustre la richesse et la diversité des traditions marocaines.

L’Aïd Al-Mawlid, aussi appelé Mouloud, est la commémoration de la naissance du Prophète Mohammed (paix et salut sur lui). En 2025, il sera célébré le 5 septembre au Maroc et à la même période en France. Au-delà de la dimension spirituelle marquée par prières et chants religieux, le Mawlid est également une fête culturelle et familiale au Maroc, où l’on partage des repas traditionnels comme la rfissa ou le tajine aux pruneaux, dans une ambiance de convivialité et de transmission des valeurs.

Le SIEMA Food Expo 2025, organisé du 9 au 11 septembre à Casablanca, réunit plus de 250 exposants et 20 000 visiteurs professionnels autour de l’agroalimentaire. Fort de son patrimoine culinaire et de ses capacités d’exportation croissantes, le Maroc met en avant l’excellence de ses produits tout en explorant les innovations technologiques. Ce salon illustre l’équilibre entre préservation des traditions et modernisation industrielle, confirmant la place stratégique du Royaume comme carrefour entre l’Afrique, l’Europe et le monde arabe.

Le Maârouf est une pratique ancestrale profondément enracinée dans la culture marocaine. Il s’exprime à travers des gestes simples de générosité : partager un repas, offrir une aide matérielle, contribuer à une cérémonie ou soutenir les plus démunis. Ces actes, perçus comme un devoir moral et religieux, dépassent la simple charité pour devenir un véritable ciment social. Le Maârouf est aussi porteur d’une dimension spirituelle, puisqu’il est associé à la baraka, cette bénédiction qui enrichit la vie de celui qui donne comme de celui qui reçoit. Symbole de fraternité et d’hospitalité, il continue aujourd’hui de jouer un rôle central dans le vivre-ensemble marocain.

Aux portes du Sahara, Merzouga et ses majestueuses dunes de l’Erg Chebbi offrent une immersion unique au cœur du désert marocain. Entre bivouacs nomades, coucher et lever de soleil spectaculaires, découverte du lac Dayet Srij, bains de sable traditionnels et visites de villages sahariens comme Khamlia et Rissani, chaque expérience révèle la beauté et la richesse culturelle du sud marocain. Un voyage inoubliable entre aventure, nature et traditions.

n 2025, Agadir connaît un succès grandissant auprès des voyageurs européens, notamment britanniques, avec une hausse record de 308 % des recherches depuis le Royaume-Uni. Entre plages ensoleillées, culture amazighe et événements phares comme le Festival Timitar, la ville combine détente balnéaire et immersion culturelle. Ses attractions incontournables — de la Kasbah historique au Souk El Had, en passant par la Médina d’Agadir, le Crocoparc et le téléphérique — offrent aux visiteurs une expérience variée, mêlant patrimoine, nature et loisirs. Agadir s’impose ainsi comme l’une des destinations marocaines les plus attractives de 2025.

Le mariage fassi est une célébration traditionnelle marocaine riche en rituels et en symbolisme. Il commence par la demande en mariage, souvent supervisée par les familles, suivie des préparatifs minutieux de la mariée, avec des couturières spécialisées dans des tenues traditionnelles. Des étapes comme la cérémonie du henné, où la mariée et ses proches appliquent du henné pour porter chance, sont incontournables. L'entrée majestueuse de la mariée sur un houdaj (châssis porté par des hommes) est accueillie par des chants traditionnels. Pendant la réception, des plats typiques marocains comme le djaj mahamer (poulet rôti), des viandes en tajine et des fruits secs sont servis. La soirée se poursuit avec de la musique, de la danse et des chants tels que Alf Haniya wa Haniya. La cérémonie se clôture par le départ de la mariée, vêtue de sa takchita blanche, vers la maison de son mari, sous des bénédictions et des chants. Le mariage fassi incarne parfaitement la culture et les traditions marocaines, offrant une expérience immersive unique.