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Fès, la plus ancienne cité impériale du Maroc, n’a pas fini de surprendre ceux qui s’y aventurent.
Au-delà de ses ruelles animées et de ses monuments emblématiques comme Al Quaraouiyine, elle dissimule des trésors méconnus, des havres de paix et de beauté que peu de visiteurs connaissent.
Ces lieux racontent une autre histoire : celle d’une ville intime, poétique, et profondément ancrée dans son héritage coloré.
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Perdu dans le labyrinthe de Fès el-Bali, le Café Clock est bien plus qu’un simple café.
C’est un espace culturel alternatif, un point de rencontre entre traditions marocaines et esprit cosmopolite.
Dans cette maison traditionnelle restaurée, on déguste des plats locaux revisités, on écoute de la musique gnawa, on assiste à des ateliers de cuisine ou d’art, et l’on contemple depuis la terrasse les toits de la médina baignés de lumière.
Un lieu vivant où passé et présent dialoguent harmonieusement.
À deux pas de Bab Boujloud et de la place Batha, s’étend le jardin Jnan Sbil, aussi appelé Jnan Boujloud, l’un des plus anciens du Maroc.
Créé au XVIIIᵉ siècle par le sultan Moulay Abdallah Al Alaoui, ce parc de huit hectares fut longtemps réservé aux princes avant d’être ouvert au public en 1917.
Véritable oasis au cœur de la ville, il abrite près de mille espèces de plantes et des bassins bordés de palmiers, rappelant la splendeur des jardins andalous.
Lieu de promenade, de méditation et de fraîcheur, Jnan Sbil reste un symbole d’équilibre entre nature, art et mémoire.
Ancien palais royal construit à la fin du XIXᵉ siècle par le sultan Moulay Abdelaziz, Dar Batha fut transformé en musée régional des arts et traditions en 1915.
Son architecture sobre et raffinée reflète le meilleur du style marocain traditionnel : zelliges colorés, stucs finement ciselés et patios ombragés.
Le musée conserve près de 6000 pièces — manuscrits, instruments scientifiques, céramiques, tissus, objets en cuivre et bijoux anciens — retraçant l’évolution du génie artisanal marocain.
Un lieu incontournable pour qui souhaite plonger dans l’âme artistique de Fès.
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Surplombant la médina depuis les collines du nord, le Borj Nord (ou Tour Nord) veille sur Fès depuis 1582.
Construit sous le règne du sultan saadien Ahmed Al Mansour, ce fort d’inspiration portugaise était autrefois un poste de défense et un atelier de fabrication de canons.
Aujourd’hui, il abrite le Musée des Armes, inauguré en 1963, qui compte plus de 5000 pièces retraçant l’histoire militaire du Maroc.
Sa terrasse panoramique offre l’une des plus belles vues sur la médina, surtout au coucher du soleil — un point de vue souvent ignoré des circuits touristiques classiques.
Située dans le quartier de Blida, au cœur de Fès el-Bali, la Zaouïa Sidi Ahmed Tijani est un site spirituel d’une importance majeure.
Ce complexe religieux est dédié au fondateur de la confrérie tijania, le cheikh Ahmed Tijani, figure emblématique du soufisme marocain, enterré sur place au XVIIIᵉ siècle.
La zaouïa se distingue par ses façades richement décorées, ses portes sculptées et son minaret turquoise, symbole de paix et de lumière.
Cependant, les visites intérieures ne sont pas autorisées sans l’accord explicite des fidèles responsables du lieu.
Les visiteurs peuvent en revanche admirer l’édifice de l’extérieur, apprécier la finesse de son ornementation et ressentir la sérénité qui s’en dégage, même à distance.
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Découvrir Fès autrement, c’est s’aventurer hors des sentiers battus, là où chaque porte cache une histoire et chaque détour mène à une émotion.
Entre Café Clock, Jnan Sbil, Dar Batha, Borj Nord et la Zaouïa Tijania, la ville révèle une facette intime, apaisée et profondément humaine.
Fès ne se contemple pas seulement : elle s’écoute, se respire et se ressent —une mystérieuse symphonie d’histoire, d’art et de spiritualité.
Pour en savoir plus sur l’histoire millénaire de la ville, consultez notre dossier complet : Fès, joyau du patrimoine mondial.
À Fès, la beauté ne se trouve pas seulement dans ses monuments, mais aussi dans ses rites et fêtes traditionnelles.
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Parmi les trésors méconnus de Fès figurent le Café Clock, la Jnan Sbil, le Musée Dar Batha, le Borj Nord, et la Zaouïa Sidi Ahmed Tijani.
Chacun de ces lieux offre une expérience différente : culturelle, historique, naturelle ou spirituelle.
Créé au XVIIIᵉ siècle par le sultan Moulay Abdallah, Jnan Sbil (ou Boujloud) est l’un des plus anciens jardins publics du Maroc.
Avec ses bassins, ses allées ombragées et ses mille espèces végétales, il incarne l’élégance des jardins andalous et la douceur de vivre fassie.
La Zaouïa Tijania, située dans le quartier Blida, est un haut lieu du soufisme marocain dédié au cheikh Ahmed Tijani.
Les visites intérieures ne sont pas autorisées sans l’accord des fidèles qui en assurent la gestion, mais l’extérieur du site reste accessible et mérite le détour pour admirer sa façade turquoise et ses décorations raffinées.
Ancien palais royal du XIXᵉ siècle, Dar Batha a été transformé en musée des arts et traditions de Fès.
On y découvre plus de 6000 pièces : manuscrits, céramiques, objets en cuivre, tissus anciens et bijoux marocains, témoignant du raffinement artisanal de la ville.
Le Borj Nord fut bâti en 1582 sous le règne du sultan saadien Ahmed al-Mansour.
Ancienne forteresse militaire inspirée des fortifications portugaises, il abrite aujourd’hui le Musée des Armes, avec plus de 5000 pièces historiques.
Sa terrasse offre un panorama exceptionnel sur la médina de Fès.
Ces endroits se situent souvent en dehors des circuits touristiques classiques, mais ils constituent l’âme cachée de Fès.
Ils permettent de découvrir la ville autrement, dans un cadre plus calme, plus intime, et souvent empreint de spiritualité et d’histoire.

Docteure en langues et communication et titulaire d'un master en tourisme et communication. J’ai eu l’occasion de développer l’expertise dans le domaine de la communication touristique. J’ai mené des recherches en ingénierie touristique et en développement du tourisme culturel.