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Quand le séisme de 1960 a balayé l’ancienne médina d’Agadir, il a emporté des murs… mais pas la mémoire. Trente ans plus tard, l’artiste-bâtisseur Coco Polizzi a relevé le défi fou de recréer une médina à taille humaine, en pierre, pisé et bois, avec les savoir-faire amazighs du Souss. Résultat : un village artisanal unique, à 3,5 km du centre d’Agadir, où l’on voit, touche et entend battre le cœur d’une ville disparue.
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Implantée à Bensergao (Hay Aghroud), la médina s’organise autour de placettes, ruelles voûtées et échoppes tenues par des artisans (cuir, poterie, tissage, ferronnerie, bois). On y trouve aussi un restaurant de cuisine marocaine et des espaces d’expo/événements.
Œuvre d’auteur, la Médina d’Agadir fut pensée et construite par Beato “Coco” Polizzi dès 1992, sur environ 4,6 ha, en faisant appel à des matériaux et techniques traditionnels (pierre taillée, pisé, zelliges, charpentes) ; Polizzi, décédé en 2021, en a fait un véritable testament d’amour à Agadir. Lieu de transmission, ses ateliers ont servi d’écoles vivantes pour de jeunes apprentis — maçonnerie traditionnelle, mosaïque, menuiserie, ferronnerie — et le site continue d’évoluer grâce à des mises à niveau et réhabilitations (dont un appel d’offres 2025 pour le réseau électrique), témoignant d’une volonté publique affirmée de le pérenniser.
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Après le séisme du 29 février 1960, Agadir perd sa vieille ville. Polizzi, né au Maroc de famille sicilienne de bâtisseurs, lance au début des années 1990 son projet de “mémoire bâtie” : recréer une médina qui convoque l’esthétique amazighe du Souss et l’esprit des médinas marocaines. Le projet devient un “village d’artisans” ouvert aux visiteurs,.
La médina reconstituée reprend la grammaire décorative amazighe : appareillages de pierre en losanges, enduits ocre-rouge, boiseries peintes, claustras et arcs plein cintre. Ce vocabulaire – issu de l’Anti-Atlas et de l’Atlas – a été exécuté par des maîtres-artisans locaux formant des apprentis sur place, assurant la transmission des gestes.
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1) Qu’est-ce que la Médina d’Agadir (Coco Polizzi) ?
Un village artisanal et culturel construit dès 1992 par Coco Polizzi pour rendre hommage à l’ancienne médina détruite en 1960.
2) Où se situe la Médina d’Agadir ?
À Bensergao (Agadir), à env. 3,5 km du centre-ville.
3) Quels sont les horaires d’ouverture ?
Tous les jours, 9h–18h (sous réserve de modifications ponctuelles).
4) Combien coûte l’entrée ?
Env. 40 MAD/adulte, 20 MAD/enfant (4–12 ans), gratuit < 4 ans. L’accès au restaurant est libre.
5) Combien de temps prévoir pour la visite ?
60 à 90 minutes pour un premier aperçu (plus si vous échangez avec les artisans).
6) Que voir sur place ?
Ruelles voûtées, places, ateliers (poterie, cuir, tissage, bois, ferronnerie), expositions et restaurant.
7) La Médina d’Agadir est-elle adaptée aux enfants ?
Oui. Les démonstrations d’artisanat plaisent aux familles ; surveillez les plus petits dans les zones pavées.
8) Accessibilité PMR
Plusieurs zones sont accessibles, mais certains passages sont pavés/irréguliers. Renseignez-vous avant la visite.
9) Peut-on prendre des photos/vidéos ?
Oui pour un usage personnel ; demandez l’accord des artisans. Pour tournages/shootings, une autorisation est requise.
10) Y a-t-il un restaurant sur place ?
Oui, cuisine marocaine dans un cadre traditionnel (accès libre côté restaurant).
11) Proposez-vous des visites guidées ?
Des visites libres toute l’année ; des guides/animations peuvent être proposés selon la période.
12) Peut-on organiser des événements (mariage, conférence) ?
Oui. Espaces modulables pour événements privés/pro, dîners, tournages et shootings (sur réservation).
13) Meilleur moment pour visiter ?
Fin d’après-midi pour une lumière plus chaude et des photos réussies.
14) Y a-t-il un parking ?
Stationnement possible aux abords ; arrivez un peu en avance en haute saison.
15) Comment réserver ou contacter ?
Via le formulaire de contact officiel (événements, tournages, groupes).

Docteure en langues et communication et titulaire d'un master en tourisme et communication. J’ai eu l’occasion de développer l’expertise dans le domaine de la communication touristique. J’ai mené des recherches en ingénierie touristique et en développement du tourisme culturel.